Le credo de l'investisseur averti

Quelles sont les qualités premières d'un investisseur averti ? Ce n'est en tout cas pas de commencer avec beaucoup d'argent. Le placement c'est comme la vie, l'essentiel est de faire de son mieux avec les moyens dont on dispose.

Voici quelques trucs qui faciliteront peut-être un peu la tâche de l'investisseur.

Le plan

Si l'on n'a pas de plan, on ne sait pas où on s'en va, et on sait encore moins quand on y est arrivé. Le plan doit aider à fixer des objectifs réalistes et des priorités à long terme, et à choisir les mesures à prendre pour atteindre son but. Il permet également de garder les choses en perspective et à éviter plus facilement de paniquer lorsque des revirements inattendus se produisent sur le marché. Simple ou complexe, peu importe, mais il faut un plan.

Ne pas remettre à demain…

Une fois le plan établi, il faut agir. Le problème de nombre de nouveaux investisseurs, c'est de dresser un plan, puis de ne rien entreprendre. Bien sûr, le plan n'élimine pas toutes les incertitudes, mais c'est un bon début.

Laisser du temps au temps

Il ne sert à rien de se laisser gagner par l'impatience. Avec un plan à long terme, il faut laisser au temps… le temps. Temps et croissance composée sont les meilleurs alliés de l'investisseur. Il ne faut pas craindre de commencer avec peu… la croissance du capital est parfois étonnante.

Ne jamais oublier les impôts

Il faut toujours tenir compte des impôts dans le calcul du rendement. Certains types de rendement sont plus avantageux que d'autres sur le plan fiscal, et les impôts conjugués à l'inflation peuvent rendre un rendement littéralement… virtuel.

Le risque - le comprendre pour le gérer, ne pas chercher à l'éviter

L'investissement est l'art de dégager un rendement supérieur en assumant un degré de risque raisonnable. Mais qu'est-ce qui est raisonnable en matière de risque ? C'est très relatif. Ce qui est sûr, c'est que d'essayer d'éviter les risques est un jeu perdu d'avance. Il vaut mieux se concentrer sur la qualité et le rendement à long terme. Les actions, par exemple, sont peut-être volatiles mais, dans l'ensemble, ce sont des titres vraiment très intéressants.

Savoir éviter les mouvements de foule

Ce n'est pas nécessairement une bonne idée d'acheter une action ou certains fonds communs de placement sur la base du rendement spectaculaire enregistré l'an dernier et parce que tout le monde se précipite pour en acheter. Il faut acheter un titre parce qu'on croit qu'il a une bonne valeur et du potentiel d'appréciation. Il faut se méfier des modes, car elles sont vite dépassées.

Ne pas être pingre

Il ne sert à rien de se mordre les doigts pour avoir vendu un titre en hausse, mais avant qu'il n'atteigne des sommets. Beaucoup d'investisseurs maintenant riches ont su vendre à temps, et ont été très heureux de vendre à un moment où il y avait des acheteurs. À trop chercher la « bonne affaire », on risque de ne rien faire. Rechercher des rendements hors pair, ce n'est pas un tort, mais il ne faut pas oublier les signes de difficultés qu'ils peuvent représenter. Il vaut mieux savoir ce que l'on achète.

Savoir consulter des spécialistes

Il n'est pas indispensable de tout faire soi-même. Il ne faut pas hésiter à consulter des experts en droit, en fiscalité, en placement, etc. Ne pas savoir n'est pas grave en soi, mais il serait dommage de ne pas consulter les personnes qui savent. Lorsqu'on peut compter sur un conseiller en qui on a confiance et qui connaît notre situation aussi bien que son boulot, pourquoi ne pas s'y fier ?

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